8 février 2006
Ils viennent, ils viennent
Ils viennent, Ils déferlent
En vrac
Du néant
De nulle part, du bruit du ressac
D’un suintement en pleine sarabande
D’une mixture informe
Ils s’enroulent, se pelotonnent
Se matérialisent
Dans la matrice
Et prennent corps et souffle
Ils trébuchent, ils caracolent
Se rengorgent de vigueur
D’hardiesse
Et s’enhardissent
Ils Poussent, ils mûrissent,
Comme des orties volubiles
et se chargent d’émulations
Ils se mirent, ils découvrent
La belle anatomie de leur corps
Et revendiquent leur autonomie
Ils envahissent, ils déambulent
Nous bousculent
Et nous évincent
Ils courent, ils courent
Vers l'Everest
Et se trônent,
Comme étant les nouveaux despotes
Ils viennent, ils gouvernent
Nous exilent
Vers les bas sentiers
Et nous accusent de ralentir leur zèle
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