25 février 2006
Quant le jour et la nuit
Le jour se retire Et me livre Aux forces nocturnes Esseulé, assis dans le patio Je sens la montée de mon émoi Comme un marmot J’ai envie d’un sanglot Quand la nuit transvase Son obscurité dans le creux du jour Blasé, je perds le contacte Avec la réalité Et pour seule attraction Une lumière palpitante Qui pour m’égayer Nourrissait mon hallucination Et mes chimères En me dessinant les ombres De sa parfaire silhouette Quant le jour reflue La nuit m’insuffle La vérité de la pureté de ta stature Que presque, je peux retoucher Le creux de tes hanches Et effleurer les pourtours de ta joue
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